Histoire & démarche
Si la compagnie se nourrit de textes littéraires, philosophiques ou esthétiques, la création part chez Josefa de la page blanche, de l’espace vide. La forme nait de chemins qui se dessinent et s’approfondissent dans la collaboration avec toute une équipe. Veillant à évoquer plutôt qu’à expliquer, à laisser le sens ouvert plutôt qu’à donner des réponses univoques, à permettre au spectateur de ressentir autant que de lire la danse…
Processus de création
Rachel Mateis porte attention à la construction des lignes, des directions, à l’espace entre les corps, à leur densité, aux trajets du mouvement dans et entre les corps. Des corps qui, en lien avec tous les autres éléments propres à l’écriture du plateau (lumière, son, musique…) s’ajustent progressivement au cours de ce qui constitue précisément le processus de création.
Dès sa première création, Josefa s’inscrit fortement dans une recherche transdisciplinaire. Faisant dialoguer la danse et la musique, le texte, la voix chantée, elle s’entoure d’auteurs, de musiciens, de compositeurs, de comédiens, de danseurs ouverts à différentes expressions.
Ouvrir le champ
Outre les pièces destinées à être données en salle, la compagnie expérimente d’autres formats conçus ou adaptés pour des lieux extra-scéniques., (rue, église, jardin, musées, parcs…). La démarche est ici multiple : se confronter à des espaces différents, mettre en valeur des lieux, donner à voir la danse dans un autre cadre, aller à la rencontre d’un public qui ne va pas ou peu au théâtre, ouvrir le champ de diffusion de la danse…
Ouvrir aux autres
Par ailleurs, la compagnie associe autant que possible des actions de sensibilisation à son travail de création, avec la volonté de permettre à chacun d’éprouver sa propre part créative et expressive. Elle développe également des projets de transmission en direction de futurs professionnels.